La mesure de temps permet d’analyser de manière factuelle une situation de travail et d’en dégager des axes de progrès (ergonomie, synchronisation des tâches, organisation du travail, etc.) afin d’augmenter l’efficience de l’opérateur : un maximum de tâches utiles réalisées avec un minimum d’énergie dépensée !

Le chronométrage est un des outils de détermination des temps, c’est surtout le plus simple à mettre en œuvre et à comprendre.

Que chronomètre-t-on ?

Le travail bien sûr ! Et non l’opérateur… (Seuls les sportifs sont chronométrés pour battre des records).

Qu’analyse-t-on ?

La manière dont le travail est effectué : matière, méthodes, milieu, main d’œuvre, matériel, etc.

La mesure de temps tient, bien sûr, compte de la différence entre les opérateurs effectuant la même opération de manière à donner un résultat satisfaisant l’ensemble des opérateurs (jugement d’allure, jugement d’efficacité, jugement global d’activité).

La pénibilité est également prise en compte grâce à l’application des coefficients de repos : dynamique, physiologique, ambiance et monotonie.

Certains aléas (liés à l’exécution du travail) sont également pris en compte pour déterminer un temps.

Le résultat de la mesure de temps est un temps « alloué » qui permet à l’ensemble des opérateurs, réalisant la tâche, de pouvoir répéter cette opération plusieurs fois dans la journée sans fatigue excessive (à conditions de travail et organisation du poste de travail identique bien sûr).

La mesure de temps est également un des premiers outils de l’amélioration continue car elle permet de mesurer précisément ce qui se passe dans un environnement de travail et d’en répartir les opérations en VA/NVA.

En bref, la mesure de temps (quand elle est appliquée dans les règles de l’art !) va rendre factuel une situation de travail, lui donner le temps juste d’exécution et permettre de débuter la démarche de progrès.